De belles aventures se poursuivent en Amérique du Sud, dont nous
pourrions tirer des enseignements pour l'Europe, et des arguments en
faveur du FdG:
- Le film-documentaire "Debtocracy", qui démonte le mécanisme d’écrasement de la Grèce, et comment l’Équateur, dans des conditions similaires, a pu s'en sortir,
- L'accord économique
de l'ALBA, sorte de Front de Gauche de pays sud-américains et caraïbes,
pendant humaniste de l'anti-démocratique intégration européenne.
Dans tous les cas (Chavez, Correa...), le changement n'a été possible
qu'avec de fortes têtes incorruptibles, c'est à dire les contraires de
Mollandreou...
Début février, s'est tenu à Caracas le 11ème sommet de l'Alliance Bolivarienne (ALBA), composée de huit états d'Amérique du Sud et des Caraïbes, sorte de "Front de Gauche" anti-impérialiste né en 2004.
Étonnant que nous n'en ayons eu aucun écho? Décidément, les médias français ont du mal à dénoncer nos lacunes (il a fallu attendre les émeutes du 15 février pour reparler de la Grèce...), et à mettre en valeur les espérances nées ailleurs...
Au moment où l'Union Européenne affame la Grèce et soustrait leur souveraineté à 26 des 27 membres de la Zone Euro (MES et TSCG), l'ALBA poursuit son intégration en signant un accord économique stipulant en préambule: « la distribution équitable des richesses et l’encouragement à des
formes de propriété populaires, coopératives et sociales des moyens de
production ».
Lors de ce sommet, Hugo Chavez a déclaré qu'« Il existe de nombreuses possibilités et un grand champ de coopération », en opposition au célèbre "TINA" de Margaret Thatcher (There is no alternative). Il pensait sans doute aussi au soulèvement du peuple Vénézuélien du 4 février 1992, qui, il y a exactement vingt ans, affranchissait le Vénézuéla de la tutelle que le FMI et les USA lui imposaient.
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