L'Europe, a jugé l'économiste, est en train de « rendre la faveur aux Etats-Unis », en exportant à son tour une crise de plus en plus inextricable et globale. En cause : des politiques d'austérité « clairement insoutenables ».Malgré la certitude de cet universitaire de renom que les politiques "austéritaires" nous conduisent dans le mur avec exemples concrets à l'appui, 4 candidats sur les 5 favoris des sondages pour les présidentielles 2012 défendent la "rigueur", tout en dénonçant la brutalité des impératifs financiers.
Au lieu de finaliser, dès 2010, l'édifice politique qui aurait rendu la zone euro cohérente et tenable, les pays d'Europe ont imposé à la Grèce un serrage de ceinture qui n'a fait qu'augmenter le poids de sa dette publique -car l'effondrement de la conjoncture a fait fondre les recettes fiscales. « Bien que l'austérité soit néfaste, la réponse politique est d'en exiger toujours plus », a critiqué le professeur de l'université américaine Columbia. Avant de comparer cet acharnement à « la pratique de la saignée dans la médecine médiévale ». Au final, la crise voit vaciller des pays comme l'Espagne et l'Irlande « qui avaient pourtant des budgets excédentaires avant la crise ».
Si je comprends bien, personne ne peut plus nier l'origine aveuglante de la crise et sociale et environnementale que l'on traverse, mais les fauteurs de troubles sont assez puissants pour qu'à une probabilité de 80%, ils puissent poursuivre plus ou moins rapidement leur pillage en France...
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