mardi 21 février 2012

Cellule Riposte du PS

A l'occasion d'une provocation de F. Hollande dans les colonnes du Guardian (UK) déclenchant l'ire du candidat des "communistes", deux blogueurs de talents, pour l'occasion promus généraux de la cellule riposte du PS, ont pondu deux jolis articles que j'ai plaisir à commenter ci-dessous.
Leçon de communisme à l’égard du camarade Mélenchon, par Romain Pigenel
Extrait: J’ai bien lu ta réponse enflammée à des propos rapportés de François Hollande dans le Guardian. Avec la verve que l’on te connaît et qui te permet, à ce qu’on m’a dit, de remplir les salles pour ton tour de chant où le sépia le dispute au rouge, tu conspues « l’attitude hautaine insupportable » de François Hollande, qui aurait eu l’impudence de nier l’existence actuelle des communistes français. [lire la suite...]

La paille et la poutre (En réponse à certains camarades du Front de Gauche) , jeudi 16 février 2012 par Jean-Jacques Chavigné
Extrait: Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, affirme qu’il n’y a pas eu d’interview accordée au Guardian, qu’il n’y a eu que des propos tenus lors d’un repas avec des journalistes et que les mots cités l’étaient hors de leur contexte. Il est évident que le terme « communiste » n’a pas le même sens en France qu’au Royaume Uni où il n’y a jamais eu de Parti Communiste de masse atteignant plus de 20 % des suffrages. Ce que disait simplement François Hollande c’est qu’il n’y avait plus, en France, contrairement à 1981, de parti stalinien.
Le premier, au titre gentiment paternaliste, tente d'expliquer à JLM qu'il est une composante de la social-démocratie, pour preuve les co-gestions locales, qu'il n'est pas communiste au sens original du terme et que l'idéologie actuelle du PCF s'en est fort éloignée. Sans doute cet article est-il à l'origine du titre du second: R. Pigenel ironise sur la paille dans l'œil du Front de Gauche, en ignorant la poutre libérale qui lui bouche la vue...
Quant au second article, il joue sur la traduction du mot communiste en anglais, insiste sur les explications en forme d'excuse de F. Hollande, reproche à Melenchon d'avoir "interrompu les négociations avec le PS" pour les législatives, et réclame l'"unite" au nom de la victoire contre Sarkozy.

Aucun des deux ne conçoit que F. Hollande ait pu se contredire: la première fois en désignant "la finance" comme son "véritable adversaire" dans son meeting du Bourget, et la deuxième en déclarant à des journalistes britanniques que la gauche française avait libéralisé l'économie plus que la droite et que la City n'avait rien à craindre de lui. De cela, il ne fut question dans aucun des deux articles.

La surprise sera grande les amis; car le PS gagnera au premier tour les voix des adeptes du TSS (Tout Sauf S.rkozy), et JL Melenchon celles du "peuple" de gauche.

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