25 avril 2011, rue de Solferino, les dignitaires du PS ont rendez-vous avec JV Place et C. Dufflot.
A l'agenda: les élections présidentielles de 2012. Voici la retranscription imaginée de la rencontre.
M. Aubry: "mes amis, nous voici réunis pour une étape décisive de l'élimination de Sarkozy du poste qu'il occupe illégitimement."
C. Duflot: "auriez-vous un peu de champagne au frais?"
L. Fabius: "je vais être direct. En politique, ma petite Cécile, tout est affaire de réalisme. Crois-en ma longue expérience. L'urgent est de rassembler à gauche, c'est à dire de limiter la dispersion des voix du premier tour. Pour cela, il vous faut un candidat improbable, une espèce de repoussoir garanti. En échange de quoi on vous réserve des circonscriptions."
JV Place: "100 circonscriptions, dont 80 garanties éligibles, plus la sortie du nucléaire sur 20 ans".
M. Valls: "Tu rigoles? Pourquoi pas le poste de premier ministre pendant que tu y es?"
M. Aubry: "du calme les enfants, réfléchissons calmement. Pour la sortie du nucléaire, les derniers sondages sont favorables. Après Fukushima, les sondages montrent que l'émotion est maximum. Mais dans un an, qu'en sera-t-il? Et n'oublions pas que les électeurs vivant du nucléaire sont nombreux, et le prix du démantèlement gigantesque!"
C. Duflot: "ok pour temporiser sur le nucléaire, mais les circonscriptions? On en a vraiment besoin pour peser favorablement dans les conseils régionaux, éviter les tensions provoquées par les militants de base."
L. Fabius: "Soixante circonscriptions, dont vingt cinq assurées, et vous nous laissez la main-mise sur le programme. On en parle a DSK, mais pas question d'annoncer notre accord avant l'issue des primaires, chez vous comme chez nous. Faudrait pas que vous nous sortiez un aigle de votre besace, l'accord serait caduque. Ok?"
JV Place et C. Duflot: "Ok, on trinque."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Insérez votre commentaire ici